La chirurgie du rachis représente une part importante de l’activité des services de neurochirurgie français. Elle nécessite un usage fréquent de système repérage peropératoire, en particulier dans les techniques miniinvasives qui se développent de façon exponentielle et se réalisent en percutané, donc sans vision directe des cibles anatomiques (1,2). La nécessité d’un guidage fluoroscopique entraîne une forte exposition au rayonnement ionisant, tant pour le patient que pour l’équipe chirurgicale, et l’exposition excessive aux rayons X est de ce fait une réelle problématique pour la santé du chirurgien et du patient en chirurgie rachidienne (3). Elle dépend de divers facteurs tels que l’indice de masse corporelle (IMC) du patient, le niveau d’instrumentation, l’expérience du chirurgien, la technologie utilisée (C-Arm ou Scanner peropératoire) et la connaissance de base en radioprotection de l’équipe (4,5). Des études récentes ont mis proposés des méthodes pour réduire l’exposition aux rayons X pendant les procédures rachidiennes (6). D’autres études ont mis en évidence les avantages de divers systèmes de chirurgie assistée par l’imagerie, comme la tomodensitométrie peropératoire combinée à la navigation, mais ces systèmes coûteux ne sont pas disponibles dans tous les centres (7,8). Les progrès de la robotique neurochirurgicale sont aussi une voie prometteuse pour le rachis en limitant le rayonnement et augmentant la précision (9, 10). Nous proposons une session consacrée à cette problématique, faisant suite à un audit auprès de inscrits et alternant atelier pratiques sur études de cas avec e-voting, et conférences de mise au point par expert neurochirurgiens et radiophysiciens.